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Risque Faible pour les entreprises

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Dernière mise à jour : Juin 2025

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PIB 884.9 milliards USD (Classement mondial : 20, Banque mondiale 2023)
Population 8,8 millions (Classement mondial : 100, Banque mondiale 2023)
Forme de l'Etat Confédération (semblable à une république fédérale)
Chef du gouvernement Karin Keller-Sutter (Présidente de la Confédération suisse)
Prochaines élections 2027 (législatives)
  • Économie compétitive à revenu élevé
  • Des institutions politiques saines
  • Spécialisation dans les exportations de haute qualité pour lesquelles la demande est relativement insensible aux fluctuations des taux de change
  • Des finances publiques saines
  • Forte position extérieure
  • CHF surévalué en raison de son rôle de monnaie refuge
  • Forte dépendance à l'égard des secteurs financier et exportateur
  • Hausse des coûts de main-d'œuvre et stagnation de la croissance de la productivité
  • Exposition du secteur financier aux prêts immobiliers (environ 85 % des actifs nationaux sont concentrés dans les prêts hypothécaires)
  • Démographie défavorable
Après un ralentissement à +0,8 % en 2023 en raison de l’appréciation réelle précédente du franc suisse, d’une demande extérieure faible et d’un recul des investissements, la croissance économique suisse a progressé à +1,4 % en 2024 grâce à une reprise graduelle de la demande extérieure, à une inflation plus basse et à un assouplissement de la politique monétaire. Cette croissance s’appuie sur de solides bases structurelles dans la consommation privée, notamment un marché du travail résilient et un secteur industriel plus dynamique. Néanmoins, les risques baissiers l’emportent actuellement sur le potentiel haussier, l’incertitude liée à la politique commerciale erratique des États-Unis restant élevée. La croissance du PIB devrait atteindre +1,1 % en 2025, portée par la croissance des exportations, mais compensée par un affaiblissement de l’investissement et du sentiment des consommateurs dans un contexte d’incertitudes commerciales persistantes. Pour 2026, nous anticipons une croissance de +1,4 %.

Il convient de noter que les faillites en Suisse continuent d’augmenter légèrement et restent à des niveaux historiquement élevés. En 2024, les faillites ont augmenté de +18 % par rapport à 2023. Pour 2025, nous prévoyons une hausse supplémentaire de +10 %, suivie d’une stabilisation en 2026 par rapport à 2025.

Malgré des pressions persistantes à la hausse des coûts des services, l’inflation diminue. En 2024, elle s’est élevée à +1,1 %, atténuée par un franc suisse fort et la baisse des prix de l’énergie. Avec une inflation des services plus faible que prévu, le taux actuel est juste en dessous de zéro. Nous projetons une inflation de +0,3 % en 2025, soutenue par la baisse des prix de l’électricité et l’atténuation des pressions dans le secteur des services, avant une légère remontée à +0,6 % en 2026. Globalement, l’inflation en Suisse devrait rester en dessous de l’objectif de la Banque centrale. Compte tenu de cette tendance et de la vigueur du franc, la Banque nationale suisse devrait baisser les taux d’intérêt jusqu’à zéro d’ici mi-2025, dans un contexte de tensions commerciales accrues et d’incertitude sur les perspectives de croissance.
En 2023, le budget fédéral de la Suisse était quasiment équilibré, dégageant un excédent structurel de +0,2 % du PIB et un faible ratio d’endettement de 17,8 %, l’un des plus bas au niveau international. Bien que des mesures de réduction des coûts doivent entrer en vigueur en 2024, les dépenses croissantes liées à la défense, aux retraites, à la santé, à la politique climatique et au soutien à l’Ukraine devraient entraîner une hausse des dépenses. Néanmoins, l’équilibre budgétaire est resté positif à +0,6 % du PIB en 2024, avec une légère baisse du ratio d’endettement à 17,2 %. Un excédent des administrations publiques générales de +0,6 % du PIB est prévu pour 2025, qui se réduira à +0,1 % en 2026 en raison de coûts de pension plus élevés résultant des réformes récentes. La politique budgétaire fédérale restera conforme à la règle constitutionnelle du frein à l’endettement, qui exige un budget structurellement équilibré. Par conséquent, la dette publique en pourcentage du PIB devrait diminuer seulement de manière marginale au cours de la période de prévision.
L'environnement des affaires en Suisse s’avère très solide : le pays obtient d’excellents résultats en matière de qualité réglementaire, d’état de droit et de lutte contre la corruption, et dispose d’une main-d’œuvre bien formée. La Suisse pourrait simplifier les exigences nécessaires à la création de nouvelles entreprises ainsi que le système de délivrance des licences. Les barrières réglementaires dans les secteurs de l’énergie, des transports et des communications électroniques sont plus élevées que la moyenne des pays de l’OCDE, tandis que les obstacles au commerce restent faibles.

Structure commerciale par destination/origine

(% du total, 2023)

Exportations Rang Importations
États-Unis 15%
1
18.1% Allemagne
Allemagne 12.2%
2
9% États-Unis
Chine 10.8%
3
7.8% Italie
Italie 6.4%
4
5.9% France
France 4.8%
5
5.6% Chine

Structure commerciale par produit

(% du total, 2023)

Exportations Rang Importations
Or, non monétaire (à l'exclusion des minerais et concentrés d'or) 25.6%
1
28.8% Or, non monétaire (à l'exclusion des minerais et concentrés d'or)
Produits médicaux et pharmaceutiques 23.9%
2
16.1% Produits médicaux et pharmaceutiques
Produits chimiques organiques 9.2%
3
5.5% Véhicules routiers
Appareils photo, produits optiques, montres et horloges 7.2%
4
3.5% Machines, dispositifs et appareils électriques, n.c.a
Autres machines et pièces industrielles 2.8%
5
2.7% Autres machines et pièces industrielles
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