Une protection cyber n’est pas
suffisante

Nous vivons dans un monde de plus en plus numérisé. La crise du coronavirus n’a fait qu’accélérer la transition vers les modes de travail digitaux. Qui dit nouvelles technologies dit aussi nouveaux risques. Assurer votre entreprise est un must. Mais saviez-vous que les dangers numériques ne sont pas uniquement liés à des incidents cyber ? Mieux vaut avoir également une bonne couverture fraude

1.000 milliards de dollars : c’est le coût des dommages liés à la cybercriminalité à l’échelle mondiale en 2020. En seulement deux ans, l’impact économique des incidents cyber a augmenté de 50%. Ils représentent aujourd’hui l’équivalent de plus d’1% du PIB mondial. Selon le dernier baromètre des risques Allianz (Allianz Risk Barometer 2021), les incidents cyber arrivent en 3e place des dangers que les entreprises redoutent le plus en ce moment. Covid-19 oblige, les places 1 et 2 sont occupées par le risque d’interruption de l’activité économique et la pandémie.

Incident cyber vs. fraude informatique

La cyber-assurance est très prisée actuellement par les entreprises. Cependant, ce type d’assurance n’offre pas une protection suffisante à elle seule. Tout type d’escroquerie numérique n’est pas un incident cyber proprement dit. Pour que la cyber-assurance intervienne, une intrusion dans les systèmes informatiques doit avoir eu lieu. Pensez au vol de données, au piratage d’un système ou à la propagation d’un virus informatique. Ce n’est absolument pas le cas lors du phishing ou de la fraude au virement via courriel. Ici, ce sont des personnes mal intentionnées qui – bien que par le biais de canaux numériques – escroquent vos collaborateurs.

Malheureusement, ce type de fraude informatique est bien plus répandue que vous ne l’imaginiez. La police fédérale a enregistré une augmentation de plus de 30% des cas de fraude informatique l’an dernier. Et selon une étude d’Euler Hermes France, plus de 7 entreprises sur 10 ont été victimes d’au moins une tentative de fraude en 2019. La forme d’escroquerie la plus répandue est l’usurpation d’identité : fraude faux fournisseur ou au faux client ainsi que fraude au CEO. Dans ce dernier cas, le fraudeur se fait passer pour un haut représentant de votre entreprise (CEO, CFO, etc.) et oblige vos collaborateurs à effectuer un paiement ou à dévoiler des informations sensibles. La demande urgente et extrêmement bien préparée des fraudeurs par téléphone ou via courriel va souvent à l’encontre des procédures de sécurité existantes.

L’assurance-fraude doit donc être sérieusement envisagée pour compléter la couverture cyber insuffisante. Elle est la pièce angulaire afin d’assurer la meilleure protection de votre entreprise. Il est important que le contrat d'assurance soit conçu pour couvrir un large éventail de circonstances.

Prévention et procédures

Une bonne assurance fraude avec une couverture adéquate n'est pas la seule défense contre ces formes d’escroqueries. La prévention est au moins aussi importante. En tant qu'entreprise, vous pouvez faire beaucoup par vous-même pour réduire les risques et en limiter les conséquences. Pensez à des contrôles financiers stricts et à des processus de vérification à différents niveaux. L'utilisation d'outils permettant de mieux gérer vos risques peut également porter ses fruits pour prévenir la fraude. La formation de vos employés est un outil de prévention très efficace. Apportez leur la vigilance nécessaire afin qu'ils reconnaissent à temps les signaux de transferts d'argent suspects.

Protégez votre entreprise avec une assurance tous risques

Euler Hermes (Allianz) est un des assureurs-fraude avec le plus long historique en Europe. Nous vous offrons l'assurance la plus complète du marché : elle couvre la fraude interne, externe et certains risques dits cyber. Nous protégeons vos actifs et couvrons les pertes causées par la fraude, telles que les pertes financières, les détournements de biens matériels, les dommages aux systèmes et les atteintes à la réputation de votre entreprise.