Le risque politique est une réalité pour les sociétés internationales. Lorsque la Russie, contre toute attente, a imposé un embargo contre le Canada, les navires de l’entreprise torontoise Ronald A. Chisholm Limited qui transportaient en haute mer des cargaisons d’une valeur à huit chiffres, ont été bloqués, incapables de livrer leur marchandise à leurs clients de la Russie. « Nous avons d’abord cru qu’on nous permettrait de livrer la viande déjà en transit, ce qui est habituellement le cas lorsqu’un embargo est décrété », dit M. Badger, chef de l’exploitation chez Chisholm. Dans ce cas, cependant, la frontière était fermée à ces envois. Chisholm n'avait jamais été confronté à un événement de risque politique de cette ampleur.
Heureusement, en plus d’être souscrite à une assurance-crédit, elle est aussi couverte contre le risque politique. Maintenant, il était temps de voir si ces polices valaient vraiment la peine. L’embargo russe mettait en péril les activités de Chisholm. « Nous risquions une perte majeure », indique M. Badger.